«Deux visions européennes s’opposent : une vision nationaliste et une vision progressiste ». Par cette déclaration fin août 2018, Emmanuel Macron fixait l’axe de sa campagne pour les élections européennes.
Fini le temps des scrutins européens boudés par l’opinion, dont la fonction oscillait entre « vote sanction » à l’encontre de l’Elysée et « vote plaisir» en soutien à sa formation de cœur. A l’heure du Brexit et du «moment populiste», nous ferions face à un vote existentiel : pour ou contre la mort de l’Union européenne.
Toute la question à ce jour est de savoir si cette nouvelle grille de lecture « prend » auprès des Français ou si le scénario classique de votes éparpillées et structurées par des considérations purement nationales ne s’imposera finalement pas de nouveau.
Retrouvez ici la note de David Nguyen, pour Hémisphère gauche, sur le sujet.