Le Labour Party a gouverné le Royaume Uni seulement treize ans sur les quarante dernières années.


Nous sommes en cette fin d’été 2019 toujours en pleine crise du Brexit. Le coup de force de Boris Johnson, l’actuel premier ministre, de suspendre les débats du parlement jusqu’au 14 octobre n’est qu’une brutalité de plus d’un des partisans de la sortie de l’Union européenne (U.E)[1]. Cet enjeu politique a violemment fracturé la population britannique. Violence dont le point culminant a été l’assassinat en pleine rue par un militant pro Brexit de la députée travailliste Jo Cox[2], favorable au maintien dans l’U.E.

Le parti le plus fracturé est aujourd’hui sans aucun doute le parti conservateur, dont les leaders se sont divisés en plusieurs nuances sur la question du Brexit. Cela semble révéler en creux les luttes d’insatiables appétits pour le pouvoir mais cela constitue surtout une impasse pour sortir de la crise politique qui devient institutionnelle.

De son côté, le Labour Party a retrouvé une unité perdue sur la question européenne, au fur et à mesure que le pouvoir conservateur s’est crispé. Dirigé par Jeremy Corbyn depuis 2015, la rupture a été franche avec l’orientation politique des derniers premiers ministres travaillistes successifs, Tony Blair et Gordon Brown, appelée « New Labour ». Ce choix marqué à gauche, a été salué, dans les mois qui ont suivi l’élection de Corbyn, par un tsunami de nouvelles adhésions au parti[3] pour atteindre les 640 000 cartes.

Le Parti travailliste, tourné vers le peuple ,rêve d’un happy end (dénouement heureux). Sur le plan programmatique, il semble que le Labour de Corbyn soit parvenu à se prononcer démocratiquement en faveur d’un plan alternatif. Quels en sont les grands axes ? Ce plan de bataille peut-il permettre au Labour Party de Jeremy Corbyn de reconquérir le pouvoir qui lui échappe depuis 10 ans ?

La stratégie travailliste pour sortir le Royaume de la crise

1 Un positionnement qui a évolué :

Le Labour de Corbyn se retrouve très divisé à l’issue du vote de 2016[5]. Les grandes voix du principal parti d’opposition, Tony Blair, Ed Miliband ancien chef du Labour, Sadiq Khan maire de Londres, et Jeremy Corbyn oscillent sur une série de propositions qui incluent : un nouveau vote pour se maintenir dans l’U.E, une sortie de l’U E avec une union douanière et commerciale permanente, un nouveau vote sur le Brexit proposant au peuple de choisir les conditions de sortie de l’U.E, d’obtenir de nouvelles élections générales visant à porter le Labour au pouvoir et conclure un Brexit avec un accord qui permettra de conduire une politique intérieure de gauche[6].

Le positionnement du Labour est donc éclaté entre plusieurs voix (et plusieurs voies) dont celle de son leader Jeremy Corbyn qui pendant longtemps fait du Brexit un sujet secondaire dans son discours au profit du programme de politique intérieure. Jeremy Corbyn ne s’est pas illustré comme étant le plus ardent défenseur du maintien dans l’Union européenne[7]. A la veille des élections législatives de juin 2017, il plaide pour une sortie de l’UE qui préserve les emplois et l’industrie et améliore l’économie du pays[8].

Lors du Congrès du Labour Party de septembre 2018, les militants optent par une grande majorité à main levé pour un nouveau référendum, qui n’offrirait pas forcément aux électeurs l’option de rester dans l’U.E[9], mais plutôt une alternative au plan négocié par Theresa May.

Malgré cet effort de cohésion pour son projet, le Labour Party perd de nombreuses voix et 81 postes aux élections locales des conseils d’arrondissement en mai 2019, notamment au profit des Verts et des Libéraux Démocrates[10]. Le Labour, a probablement payé son manque de clarté et perdu de la crédibilité pour incarner une alternative rassurante au pouvoir conservateur. Que les leaders Travaillistes s’expriment avec des positions différentes sur la question du Brexit prouve alors au mieux que le débat démocratique vit au sein du parti, au pire qu’ils ne sont pas suffisamment soudés pour sortir le pays d’une telle crise. Plus préoccupant encore est alors le positionnement versatile de son chef durant la période. Jeremy  Corbyn en 2016 appelle au maintien dans l’U.E qu’il qualifie d’imparfaite mais protectrice[11]. Jusqu’en 2017 Corbyn explique que le Labour reste très favorable au maintien dans l’U.E. Le 9 mai 2017, durant la campagne de législatives anticipées, Corbyn refuse à six reprises de répondre à une question de la BBC lui demandant si le pays sortirait de l’U.E s’il devenait premier ministre. Corbyn finit par répondre que la question du Brexit est réglée et qu’elle n’est pas l’enjeu premier du vote[12]. En juin 2017 le Labour de Corbyn obtient 40% et échoue à gagner le pouvoir conservé alors par les Tories.

Juillet 2019, l’arrivée de Boris Johnson au poste de Premier ministre semble faire l’unanimité du Labour contre lui. Le parti semble avoir trouvé le chemin et propose sous la plume de son leader Jeremy Corbyn son plan[13], qui exprime avec clarté que le Labour va plaider pour le maintien dans l’U.E.

2 For the many, not the few : le plan du Labour face à Boris Johnson, au Brexit, et pour ressouder la nation.

Jeremy Corbyn souvent décrié « comme un gauchiste sectaire »[14], s’est finalement rangé à l’expression de la majorité travailliste. Il a donc redéfini l’ordre des priorités de son offre politique.

1 Déposer une motion de censure contre Boris Johnson et son gouvernement

2 Corbyn solliciterait alors la confiance du parlement pour obtenir le pouvoir sur un temps limité, avec un gouvernement de coalition nationale, afin de :

3 Obtenir un nouveau report du Brexit

4 Organiser des élections législatives et un nouveau référendum qui inclura la   possibilité du maintien dans l’U.E.

5 Faire campagne pour le maintien dans l’U.E

6 A l’issue des élections législatives organiser un vote parlementaire d’adhésion à l’U.E

7 Appliquer le programme du Parti Travailliste qui prévoit de rompre avec les politiques d’austérité[15].

Le programme se veut résolument à gauche. Sous le titre que l’on peut traduire en français par : Pour le plus grand nombre, pas pour une minorité (les plus riches), le Parti travailliste indique vouloir renationaliser les chemins de fer et la poste, deux mesures fortement soutenues par l’opinion publique[16]. Il entend également créer un opérateur public d’énergie dans chacune des régions du pays pour obliger les entreprises privées à freiner la hausse des prix qui avait bondi de 10% cette même année[17].

Le programme annonce aussi l’investissement de 7 milliards d’euros dans le système de santé, un gel de la TVA, des contributions sociales des particuliers, des impôts pour les foyers gagnants moins de 80 000 livres (90 000 euros) par an, le retour à la gratuité des frais de scolarité dans les universités, l’interdiction des stages non rémunérés.

Pour financer ces dépenses, Jeremy Corbyn entend revenir partiellement sur les baisses d’impôts sur les bénéfices accordés aux entreprises depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs en 2010 (le taux est passé de 28 % à 19 %), augmenter les impôts des 5 % les plus riches et imposer des taxes sur les fournisseurs de soins de santé privés[18].

3 Ce scénario rêvé par plus d’un militant travailliste peut-il se réaliser ?

Nombreux sont les parlementaires qui veulent empêcher le désastre annoncé d’un « No Deal », c’est-à-dire une sortie de l’U.E sans accord.

En effet le rapport de force à la chambre des communes se compose ainsi : les conservateurs occupent 317 sièges ; les travaillistes 262 ; les membres du SNP parti national Ecossai 35 ; Les Libéraux Démocrates 12 ; le Parti Vert 1.

Il faudra donc 314 votants pour faire adopter la motion de censure. Les voix des partis d’opposition ne suffiront pas, mais certains Tories ont fait savoir qu’ils pourraient apporter leurs voix.

Le 14 août Jeremy Corbyn a écrit aux principaux partis d’opposition pour leur proposer de travailler ensemble à cette solution. La nouvelle chef du parti libéral-démocrate, Jo Swinson, a affirmé, dans son premier discours prononcé le 15 août à Londres, qu’elle était « prête à travailler avec n’importe qui pour arrêter Boris Johnson[19] ». Elle a également mis en garde contre une prise de pouvoir de Jeremy Corbyn, qu’elle considère comme « facteur de divisions » avec lequel il sera difficile de former une majorité. D’après elle, ce nouveau gouvernement devrait être dirigé par le député ayant servi le plus d’années à la Chambre des communes, citant le conservateur Ken Clarke ou la travailliste Harriet Harman.

Pour Jo Swinson, le projet de Jeremy Corbyn est de fait voué à l’échec car il n’est pas la personne capable de bâtir une majorité, même temporaire, à la Chambre des Communes. « L’option semblant rallier un soutien croissant[20]» est le vote d’une loi exigeant du gouvernement de demander un nouveau report du Brexit, a-t-elle expliqué sur la BBC radio. « Mais nous devrions bien sûr discuter de toutes les options, y compris quoi faire si cela ne réussit pas, parce que nous n’avons pas beaucoup de temps », a-t-elle ajouté[21].

Par ailleurs, le Parti nationaliste écossais (SNP) a lui aussi apporté son soutien à cette hypothétique motion de censure, par la voix de son chef Ian Blackford. Le parti gallois Plaid Cymru, dirigé par Liz Saville Roberts, s’est également dit ouvert à la discussion. C’est aussi le cas de plusieurs députés conservateurs, comme Nick Boles, Dominic Grieve, Oliver Letwin ou encore Caroline Spelman, qui ont admis la possibilité d’une rencontre. « Nous sommes d’accord sur le fait que la priorité commune devrait être de travailler ensemble au Parlement pour empêcher un Brexit sans accord et acceptons votre invitation à discuter des différents moyens pour y parvenir […] Nous serions heureux de vous rencontrer ainsi que vos collègues d’autres partis d’opposition […] dans les semaines qui précèdent la reprise du Parlement [le 3 septembre] », ont-ils écrit dans une lettre commune mise en ligne sur Twitter par une journaliste de Sky News.

S’il réussit à démettre Boris Johnson et à organiser de nouvelles Elections générales qui lui seront favorables, le patron du Labour devra obtenir un nouveau report du Brexit, après quoi il pourra lancer sa campagne en faveur d’un nouveau vote sur l’appartenance à l’Union européenne (UE), qui permettrait aux Britanniques de rester membres de l’UE.

ANALYSE

Depuis le début, cette affaire du Brexit est une question de politique interne et de jeux inconséquents pour remporter ou conserver le pouvoir.

En 2010, les Tories arrivent en tête lors des Elections générales mais n’obtiennent pas la majorité absolue. David Cameron devient alors Premier ministre et un accord de coalition est trouvé avec les libéraux démocrates menés par Nick Clegg.

Le premier mandat de David Cameron commence en 2010 sans majorité absolue en coalition avec les Libéraux Démocrates. Il s’achève en mai 2015, de plus en plus concurrencé par le Parti Travailliste et par le United Kingdom Independence Party (UKIP), parti de droite souverainiste. Le Premier ministre est en ballotage pour être reconduit. Affaibli par le résultat du Parti conservateur aux élections européennes du 25 mai 2014, David Cameron a cherché à donner des gages à ses électeurs et à ceux du UKIP. En effet, des mesures restreignant l’immigration ont été promises, ainsi que l’organisation d’un référendum sur la place du Royaume-Uni dans l’Union européenne en cas de réélection.

Contre toute attente, les Elections générales de mai 2015 offrent au Parti conservateur une large majorité à la Chambre des communes. Début 2016, David Cameron annonce que le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’U.E se tiendra le 23 juin de la même année, et explique qu’il soutient le « Remain » (Rester). David Cameron fait la campagne du référendum en faveur du « Remain » tout en déclarant qu’il n’aime pas Bruxelles. Boris Johnson, ancien maire de Londres, pesant plus dans le débat que Nigel Farage (député européen chef du UKIP), mène de son côté une campagne très agressive en faveur du Brexit, soutenu par 5 ministres du gouvernement Cameron. Ce dernier toujours peu convaincu que le Brexit sera voté, conserve ces ministres à leurs postes[22], dont Phillip Hammond secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et Theresa May secrétaire d’Etat à l’intérieur. Après une campagne virulente, les Britanniques votent en faveur de la sortie de l’UE, et le Premier ministre annonce dès le lendemain sa démission.

L’arrivée de Boris Johnson au 10 Downing Street, après la démission de Theresa May, est la confirmation de la droitisation du parti conservateur. Ainsi les Tories obsédés par le pouvoir mais divisés sur le fond et sur la forme ont permis la nomination comme premier ministre d’un irresponsable qui pratique la démagogie et les fake news sans état d’âme[23].

Il joue aujourd’hui un bras de fer difficile avec le parlement. Il vient de perdre sa majorité et une série de votes qui paraissent le déposséder du contrôle des évènements[24], notamment en lui empêchant le « No deal » (ainsi que la dissolution de la chambre des communes[25]. Malgré la déconvenue il compose en réalité une partie personnelle, destinée à sauver son image, dans laquelle il va incarner le chef Charismatique aux convictions solides, capable de gérer le pays pendant la tempête. S’il perd le pouvoir, il pourra dire que lui-même, et le peuple qui avait tranché en faveur du Brexit, auront été trahis par le système.

De son côté Jeremy Corbyn s’est battu pour conserver sa place de leader du Labour Party, malgré une presse largement défavorable et les déconfitures électorales.

Décrié comme un « gauchiste sectaire » et parfois « antisémite [26]» par ses adversaires politiques, Jeremy Corbyn semble toujours être l’épouvantail de service. Malgré les discours des responsables politiques, qui disent vouloir à tout prix éviter le « No Deal » l’idée de confier le pouvoir nommément à Corbyn, et non au Labour, semble bloquer la réalisation du rêve des travaillistes de reconstruire leur nation.

Jeremy Corbyn est pourtant celui qui s’est constamment tourné vers le peuple en voulant répondre à ses attentes sur le plan économique et social. Au fil des mois, malgré des positions initiales très affirmées, il n’a cessé d’être à l’écoute pour finalement se ranger à l’expression de la majorité du peuple de gauche. Aujourd’hui il appelle toute la classe politique à la raison et défend que la parole soit redonnée au peuple. Il s’engage pour le maintien dans l’U.E, au même titre que Tony Blair[27] et Sadiq Khan[28], maire de Londres.

La raison peut-elle l’emporter sur l’ivresse du pouvoir ? Les partis d’opposition et même certains Tories pourront-ils accepter finalement de faire confiance à leur cible préférée ? Corbyn a démontré son profond respect de la démocratie, mais sa personnalité continue de poser problème au Labour pour accéder au pouvoir. D’autres points négatifs sont à prendre en compte et peuvent permettre de pronostiquer que le Labour dirigé par Corbyn en cas d’Elections générales ne parviendra pas à prendre le pouvoir. Même si Jeremy Corbyn s’est rangé à l’expression démocratique de son parti qui a retrouvé une unité de discours, il apparaît en creux comme un leader politique très affaibli, qui a tenu des discours contradictoires et qui a plié aux injonctions d’autres ténors de son parti malgré sa victoire au congrès de septembre 2018. Boris Johnson est surement conscient de l’image de chef de parti ambigu et affaibli que renvoi Corbyn et tentera de disqualifier ses capacités à négocier avec l’U.E au profit des britanniques, ainsi que celle de tenir son hypothétique majorité Travailliste à la chambre des communes.

Jeremy Corbyn devrait également s’inquiéter des derniers résultats électoraux de 2018 aux élections d’arrondissement et de 2019 aux européennes. Aux élections d’arrondissement, en 1995, le Labour de Tony Blair avait raflé la mise face aux conservateurs du gouvernement de John Major. Les gains travaillistes aux élections locales avaient alors semé les graines du raz-de-marée triomphal du New Labour aux Elections générales de 1997.

Pour ces élections et après neuf ans de conservateurs au gouvernement, la logique aurait voulu que le Labour profite de la déconfiture des tories. Cela n’a pas été le cas. Le Labour a perdu 81 sièges[29]. Les conditions politiques pour une victoire du Labour même par défaut semblent donc loin d’être rassemblées.

Aux Elections Européennes de mai 2019, c’est le Parti du Brexit (nouveau nom du UKIP) qui arrive nettement en tête à 30,7% devant les libéraux Démocrates à 19.75%. Le Parti Travailliste se retrouve 3ème à moins de 14%, talonné par le Parti Vert à 12%, pendant que les conservateurs sont sanctionnés et obtiennent 8.8%[30].

Quels sont les éléments positifs qui permettent au Labour de Corbyn d’espérer encore une victoire?

Disposant de 540 000 militants, il doit être en mesure de mener une solide campagne de mobilisation sur le terrain pour contrer les partisans du Brexit manifestement toujours très prompts à aller aux urnes dès qu’il s’agit de la question européenne, qui sera donc au centre de la campagne des probables Elections générales anticipées. Cette force de frappe cette fois se fera sous le sceau de l’unité de discours du parti et de la qualité de son programme « For the many, not the few ».

Cette unité et cette clarté de discours retrouvées, au sein de ce grand parti, sont-elles les prémices d’une renaissance de la social-démocratie en Europe ? Le Labour peut-il encore rêver du pouvoir ? C’est souhaitable pour les britanniques et les européens. Par optimisme nous pouvons espérer que la réponse se trouve dans cette phrase de Shakespeare : « Nous sommes de l’étoffe dont les rêves sont faits.»


[1] Alexandre Counis, Boris Johnson suspend le parlement jusqu’ à la mi-octobre, Les Echos le 28/09/2019
[2] Nicolas Rinaldi, La députée pro-Europe Jo Cox est morte, assassinée dans la rue, Marianne le 16/06/2016
[3] Vadim Kamenka, Labour.Le coup de force libéral stoppé par les militants, l’Humanité le 20/09/2016
[4] Jeremy Corbyn, The next Prime Minister should put their Brexit deal or No deal back to the people, labour.org.uk le 09/07/2019
[5] Philippe Bernard, Brexit : les militants du Labour pressent Jeremy Corbyn d’appeler à un second référendum, Le Monde le 24/09/2019.
[6] Stéphane Aubouard, Royaume-Uni. En congrès, le Labour divisé sur le Brexit, l’Humanité le 24/09/2019
[7] Réuni en congrès le Labour pousse à sortir de l’ambiguïté sur le Brexit, AFP Le Monde 23/09/2018
[8] Agnès Rotivel, Jeremy Corbyn se prend les pieds dans le Brexit, La Croix le 10/05/2017
[9] Sonia Delesalle-Stolper, Brexit : Le Labour opte pour un nouveau référendum, Libération le 25/09/2018
[10]Le Parti conservateur de May et le Labour sanctionnés aux élections locales, Reuters Le Figaro le 03/05/2019
[11] Agnès Rotivel, Jeremy Corbyn se prend les pieds dans le Brexit, La Croix le 10/05/2017
[12] Agnès Rotivel, Jeremy Corbyn se prend les pieds dans le Brexit, La Croix le 10/05/2017
[13] Jeremy Corbyn, The next Prime Minister should put their Brexit deal or No deal back to the people, labour.org.uk le 09/07/2019
[14] Pierre Rimbert, Faites qu’il s’en aille, Le monde diplomatique septembre 2016
[15] Jeremy Corbyn, Transforming Britain and Europe for the many, not for the few, labour.org.uk 2019
[16] Tristan de Bourbon, En grande Bretagne, Jeremy Corbyn propose de renationaliser les chemins de fer et la poste, L’opinion 02/05/2017
[17] Tristant de Bourbon, En grande Bretagne, Jeremy Corbyn propose de renationaliser les chemins de fer et la poste, L’opinion 02/05/2017
[18] Tristant de Bourbon, En grande Bretagne, Jeremy Corbyn propose de renationaliser les chemins de fer et la poste, L’opinion 02/05/2017
[19] Le plan du Labour pour évincer Boris Johnson et éviter un Brexit sans accord, AFP francais.rt.com 16/08/2019
[20] Brexit : l’opposition britannique se concerte pour tenter d’empêcher un «no deal », AFP Le Figaro le 27/08/2019
[21] Brexit : l’opposition britannique se concerte pour tenter d’empêcher un «no deal », AFP Le Figaro le 27/08/2019
[22] Maxime Vaudano, « Brexit » : comment David Cameron s’est laissé prendre à son propre piège, Le Monde le 24/06/2016
[23] Emmanuel Berretta, Boris Johnson enfant des « fake news », Le Point le 23/07/2019
[24] Cécile Ducourtieux, Brexit : le Parlement inflige une claque retentissante à Boris Johnson, Le Monde le 05/09/2019
[25] Cécile Ducourtieux, Brexit : le Parlement inflige une claque retentissante à Boris Johnson, Le Monde le 05/09/2019
[26] Eugénie Bastié, Grande-Bretagne : le Labour de Corbyn accusé d’antisémitisme, Le Figaro le 13/04/2016
[27] Brexit : un nouveau référendum, « seule issue au chaos » pour Tony Blair, Reuters Challenges le 22/12/2018
[28] Raphael Bloch, Brexit : le maire de Londres plaide pour un nouveau référendum, Les Echos le17/09/2018
[29] Sonia Delesalle-Stolper, Elections locales au Royaume-Uni : claque magistrale pour les conservateurs et le Labour, Libération le 03/05/2019
[30] Élections européennes 2019 : au Royaume-Uni, le Parti du Brexit largement en tête, Le Monde 27/05/2019

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